La coordination motrice et la proprioception

La coordination motrice et la proprioception désignent une méthode de travail corporel en mouvement qui s’inspire de la Dolichopraxie et qui la complète.

Elle cherche à apporter de la souplesse au système musculaire profond et à le rééquilibrer, elle a pour objet également d’améliorer les fonctions cardio-respiratoires.

 

Pour se faire, elle apprend au corps à travailler globalement et en conscience autour de sa colonne vertébrale, à mobiliser simultanément les deux ceintures (scapulaire et pelvienne) ainsi qu’à coordonner l’action des bras et des jambes.

 

Elle compare le corps à un ensemble de rouages qui doivent tous fonctionner en parfaite harmonie.

 

Elle considère que les membres sont des « accessoires » et que l’on ne peut les utiliser efficacement que si l’on sait tenir son rachis.

 

Elle fait ainsi comprendre que l’efficacité gestuelle est d’abord liée à la bonne utilisation des muscles qui tiennent la colonne vertébrale : les abdominaux et les muscles profonds du dos.

 

En pratique, elle se sert de la marche qui est l’exercice le plus naturel, et de tous les plans de l’espace qui permettent au corps de profiter de son potentiel musculaire et articulaire. Elle demande d’avoir de bons appuis au sol et dans le vide et donc de savoir utiliser ses extrémités afin d’accéder à des situations d’extension. Enfin, elle demande au corps toujours plus de relâchement dans l’expression physique pour limiter les contraintes vertébrales, profiter de sa souplesse articulaire et se détendre.

 

Elle propose au corps de se mouvoir dans des directions toujours différentes en recherchant le maximum d’efficacité, elle insiste sur la tenue de la colonne vertébrale, la participation des deux ceintures, la capacité à tendre les bras et les jambes dans toutes les situations ; le but étant de mettre en synergie l’ensemble des forces et de s’équilibrer.

 

Ainsi, le corps prend peu à peu conscience de son potentiel musculaire et articulaire et des conditions nécessaires à son bon fonctionnement :

  • La colonne vertébrale qui en est la pièce maîtresse doit être bien tenue.
  • L’ensemble des forces qui le constitue doit être utilisé de façon toujours plus précise.
  • La capacité à pouvoir s’exprimer globalement et de manière relâchée doit sans cesse être améliorée.